Agriculture: La campagne sera précoce
· Mis à part le Gharb, toutes les régions sont bien arrosées
· En novembre, les premiers semis
La nouvelle campagne agricole démarrera plutôt que d’habitude. Du moins en comparaison avec les cinq dernières années qui ont été caractérisées par une pluviométrie tardive. Pour l’heure, la situation hydrique paraît satisfaisante au niveau de toutes les régions agricoles du pays. Certaines enregistrent même une grande avancée par rapport à la normale. C’est particulièrement le cas du Saïss dont le cumul hydrique mesuré depuis le début des précipitations s’approche des 100 millimètres alors que la normale est de l’ordre de 24. L’année passée à la même époque, cela n’avait guère dépassé les 7,4 mm. Le même constat peut être dressé pour la région de Doukkala-Abda dont le cumul hydrique s’établit à plus de 35 mm contre 9,4 à la même période de la campagne passée et un disponible normal de 8,9. Ce qui donne à penser que les semis seront entamés dès le mois de novembre si des éclaircies sont au rendez-vous.
Au demeurant, des régions comme Chaouia-Ouardigha ou encore le Saïss ont d’ores et déjà entamé les semailles, annonce une source régionale du ministère de l’Agriculture. Ces régions sont en effet réputées être des zones qui pratiquent des labours d’été. Au niveau des barrages, la situation est moyenne à satisfaisante. Certes, les niveaux des grands barrages agricoles restent encore en deçà de la situation relevée à la même période de la saison écoulée mais certaines retenues affichent plein. C’est le cas des barrages dominant les versants du Rif et pré-Rif ainsi que ceux de l’Atlas et des régions du pré-Saharien. A l’opposé, Al Wahda dont la capacité de retenue s’élève à 3,7 milliards de mètres carrés affiche un taux de remplissage, au 21 octobre, de 61,7% contre 67% à la même date de 2007.
Al Massira, autre grand barrage agricole d’une capacité de 2,6 milliards de mètres carrés n’a été rempli qu’à hauteur de 11% contre 17% l’année dernière à pareille époque. Quoi qu’il en soit et nonobstant les catastrophes regrettables qu’ont connues certaines régions du pays, les pluies enregistrées et celles toujours en cous impacteront de manière positive barrages et nappes phréatiques.
source:http://www.leconomiste.com/